Gonarthrose

Référence : 52742325040
Format : En présentiel
Durée : 8h
Indemnité : 292 €
Méthode d’évaluation : Analyse de dossiers (Audit)
Catégories : Les plus populaires

Calendrier des sessions

Session 23.001

N°ANDPC : 52742325040-Session 23.001
LIMOGES le mercredi 11 octobre 2024
Du 20 septembre 2023 au 15 décembre 2023
Intervenant⋅e⋅s :

Session 24.002

N°ANDPC : 52742325040-Session 24.002
NANCY le 15/09/2024
Du 15 mars 2024 au 30 septembre 2024
Intervenant⋅e⋅s : Pr Jeremie SELLAM

N°ANDPC : 52742325040
Quimper le 30/09/2024
Du 2 septembre 2024 au 20 septembre 2024
Intervenant⋅e⋅s : Fred Letest

Description du programme

La gonarthrose est un des rhumatismes chroniques les plus fréquents, et le premier motif de consultation rhumatologie libérale, ce qui fait du rhumatologue notre cible principale pour ce programme :

Sa prévalence chez l’adulte va de 2,1% à 10,1% chez l’homme, et de 1,6% à 15% chez la femme, selon les tranches d’âge étudiées.

Le surpoids ou l’obésité sont des facteurs de risque reconnus de gonarthrose et de progression de celle-ci avec un recours accru au remplacement prothétique.

La présence d’un surpoids ou d’une obésité est donc un des principaux facteurs de pronostic.

Or ce facteur poids n’est pas pris en compte de façon systématique par les rhumatologues d’une part, et d’autre part la lutte contre le surpoids ne peut être efficace que si le patient en est convaincu, s’il est incité à devenir ainsi un acteur de la prise en charge de sa pathologie et s’il bénéficie du soutien de toute la chaîne de soin grâce à un partage d’information entre le médecin traitant, le rhumatologue et le spécialiste de la nutrition.

Deux autres facteurs de risque reconnus de gonarthrose sont les traumatismes articulaires (lésions méniscales ou ligamentaires) et le vieillissement.

Le diagnostic est aisé cliniquement et peut être confirmé par la radiographie standard. L’IRM, souvent prescrite en excès, peut être utile lorsqu’on évoque certains diagnostics différentiels.

La gonarthrose s’intègre souvent dans le cadre d’une polyarthrose, aggravant le pronostic global et nécessitant de prendre en compte l’ensemble des localisations touchées afin de proposer une prise en charge optimale. Dans ce cadre de la polyarthrose, seront abordées la coxarthrose et l’arthrose digitale (ou arthrose des mains).

Outre l’impact sur la qualité de vie lié aux douleur et à la gêne fonctionnelle, la gonarthrose est responsable, via la sédentarité qu’elle induit, d’une augmentation de la mortalité, notamment cardiovasculaire.

Il est absolument nécessaire que les rhumatologues aient conscience de cet enjeu lorsqu’ils prennent en charge ces patients et maitrisent les différents aspects de la thérapeutique afin de proposer une prise en charge optimale des patients.

L’enjeu de la gonarthrose réside dans sa prise en charge car celle-ci est multimodale (pharmacologique et non pharmacologique) et nécessite l’implication du patient.

Enfin, la gonarthrose s’intégrant souvent dans le cadre d’une polyarthrose, il est nécessaire que les rhumatologues appréhendent les patients gonarthrosiques dans leur entièreté c’est-à-dire en prenant en charge les autres localisations arthrosiques (hanche, mains).

Les conséquences de la chronicisation, au niveau de l’une ou l’autre de ces localisations peut entrainer pour ces malades, la perte de l’autonomie, des difficultés professionnelles, sociales et familiales. La diminution de la mobilité est à l’origine de complications osseuses (ostéoporose), musculaires (sarcopénie), cardiovasculaires ou métaboliques, conséquences de la sédentarité. Ces complications ont un coût sociétal élevé

Objectifs pédagogiques

  • Sensibiliser les rhumatologues sur la vision actuelle des mécanismes de l’arthrose, qui ne doit plus être considérée comme une simple usure ou conséquence du vieillissement sur laquelle on ne peut rien faire et transmettre cette vision aux patients pour une meilleure implication des patients dans leur propre prise en charge
  • Aborder le diagnostic de la gonarthrose, la juste nécessité des examens d’imagerie, l’apport de l’IRM dans certains cas particuliers (diagnostics différentiels)
  • Dans le cadre de la prévention primaire, rôle du rhumatologue dans la lutte contre l’obésité et dans la prévention des traumatismes articulaires (ex : échauffement chez les sportifs)
  • Inciter les rhumatologues à assurer de façon plus systématique la surveillance pondérale de leurs patients atteints de gonarthrose, par la mesure régulière du poids et le calcul de l’indice de masse corporelle et à évaluer le niveau d’activité physique
  • Inciter les rhumatologues à évaluer les symptômes, le retentissement et les attentes en lien avec la gonarthrose en proposant une prise en charge personnalisée tenant compte des comorbidités
  • En cas de surcharge pondérale, aborder systématiquement le problème avec le patient, lui fournir (ou lui rappeler) les conseils élémentaires en matière de diététique et d’activité physique et l’inciter à devenir ainsi acteur de la prise en charge de sa maladie.
  • En cas d’obésité résistante aux prescriptions usuelles d’hygiène alimentaire et d’activité physique, penser à proposer systématiquement l’aide d’un spécialiste de la nutrition.
  • Penser à informer le médecin traitant et le sensibiliser à la nécessité de lutter contre le surpoids dans le cadre de cette affection
  • Connaitre les facteurs responsables de l’apparition ou l’aggravation des pathologies rhumatismales dans un environnement professionnel et/ou psycho-social défavorable, et savoir comment prévenir l’apparition ou l’aggravation des comorbidités classiquement associées à la sédentarité ;
  • Persuader le patient, et le rhumatologue, qu’une activité physique est nécessaire au bon entretien d’une articulation
  • Savoir orienter la prise en charge thérapeutique vers la prévention de la chronicisation des pathologies rhumatologiques, en utilisant de façon précoce et adaptée les apports de la kinésithérapie, de l’ergothérapie et de l’activité physique adaptée ;
  • Rappeler l’intérêt relatif des antalgiques simples de niveau 1, des opiacés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens oraux ou topiques, des Anti-Arthrosiques d’Action Lente (AASAL)
  • Cibler les circonstances dans lesquelles il faut intervenir localement par un geste d’évacuation, et ou d’infiltrations intra-articulaires
  • Bien définir donc les indications de ces gestes locaux :
    • Infiltrations cortisoniques
    • Indication de l’acide hyaluronique
    •  Indication des PRP (plasma enrichi en plaquettes)
  • Détailler et savoir mettre en oeuvre les mesures non pharmacologiques de la prise en charge de la gonarthrose (kinésithérapie, activité physique, orthèses, cannes)
  • Définir les indications du recours à la prothèse (indice de Lequesne, et décision centrée sur le patient)
  • Aborder les médecins alternatives et complémentaires dans la gonarthrose (ex : complément alimentaire), pour apporter au patient une information loyale et scientifique
  • Préciser le parcours de soins de ces malades rhumatologiques, avec la place respective du rhumatologue, du médecin généraliste, de la médecine du travail, du kinésithérapeute, de l’ergothérapeute et des autres spécialités (gériatre, orthopédiste)
  • Localisations arthrosiques associées à la gonarthrose : Aborder la démarche diagnostique pour rechercher des localisations arthrosiques associées à la gonarthrose (mains et hanches)
  • Savoir prendre en charge ces localisations dans le cadre de la prise en charge globale des patients gonarthrosiques

 

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Questions fréquentes